[RP] BG Runner - Au service de la Foi
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[RP] BG Runner - Au service de la Foi
_ DEBOUT LES BLEUS ! TOUT LE MONDE DEHORS !
L’ordre, hurlé brutalement, réveilla toute la chambrée sans ménagement. Il faisait encore nuit noire lorsque le petit groupe à moitié habillé sorti précipitamment du camp.
_ BON ! Je ne répèterai pas deux fois ! On va faire une petite course d’orientation de 20 kms ! On va aller friser les moustaches des Dragons avant d’infiltrer le temple de Belfist. Alors trainez pas sinon vous leur servirez de repas !
L’officier de formation ne plaisantait pas. D’ailleurs il ne plaisantait jamais. « Apollon veut pas de femmelettes pour le servir ! » répétait-il à l’envie. Cela semblait justifier tous les abus, les réveils multiples en pleine nuit, les inspections de chambrée surprise, les marches forcées improvisées avec 10kg de matériel, les heures de course en portant de lourdes plaques de métal censées symboliser leur future armure, les cavalcades effrénées, à monter à cru sur des chevaux qui se rebiffent…
Runner en était déjà à sa 5eme année de formation depuis le jour où son père l’avait laissé aux "bons soins" de l'ordre. 5 longues années sans avoir revu son douillet château, ni pu de nouveau se replonger dans le moindre grimoire. Il avait bien emporté dans son sac un petit livre, un de ses préférés, mais celui-ci avait aussitôt été confisqué, et le père chargé de son éducation religieuse avait manqué de faire une attaque quand il avait découvert les runes qui courraient tout au long de l’ouvrage. Au moins il avait eu le temps d'arracher et de cacher une de ses pages préférées, sur laquelle était gravé le portrait d'une magicienne si belle, une certaine Alisse.
C’est ainsi qu’il avait débuté son éducation religieuse et appris les préceptes Apolloniens à la dure, pour lui inculquer les « vraies vérités ».
Après tout ce temps, il n’avait découvert qu’intolérance, intransigeance et répétitions de postulats sans la moindre preuve scientifique. Cela semblait pourtant convenir à nombre de ses camarades, endoctrinés sans doute depuis leur plus jeune âge, mais cela ne pouvait pas satisfaire Runner qui avait toujours été éduqué pour devenir un « homme libre et instruit » comme aimait à le dire sa mère.
Par contre, dans l’enseignement militaire, il retrouvait bien les «valeurs » de son père, il s’était même amusé, du moins au début, à repérer quelques expressions choisies de son instructeur, qu’il avait souvent entendu de la bouche de son père. Il avait apprit à maîtriser les rudiments linguistiques du militaire. Il savait désormais grailler en toute discrétion, puis se poster au bon endroit pour chouffer l’ennemi, et sans psychoter suivre les ordres et attaquer sans broncher, la lance en avant.
Mais maintenant, il avait hâte d’être libéré de cette charge de templier avant même que son instruction se termine.
Cela ne semblait cependant pas si simple, il était hors de question de le faire de manière frontale, il serait « brisé » immédiatement… Mais il avait plus d’un tour dans son sac et murissait son plan chaque nuit… Un jour, il reviendrait chez lui…
_ OP’ DEUX ! Sortez-vous les doigts du surcôt ! Et museau !
Le braillard sorti le futur chevalier de sa torpeur, qui se concentra exclusivement sur l’effort pour ne pas se laisser distancer par la petite troupe au pas de course.
L’ordre, hurlé brutalement, réveilla toute la chambrée sans ménagement. Il faisait encore nuit noire lorsque le petit groupe à moitié habillé sorti précipitamment du camp.
_ BON ! Je ne répèterai pas deux fois ! On va faire une petite course d’orientation de 20 kms ! On va aller friser les moustaches des Dragons avant d’infiltrer le temple de Belfist. Alors trainez pas sinon vous leur servirez de repas !
L’officier de formation ne plaisantait pas. D’ailleurs il ne plaisantait jamais. « Apollon veut pas de femmelettes pour le servir ! » répétait-il à l’envie. Cela semblait justifier tous les abus, les réveils multiples en pleine nuit, les inspections de chambrée surprise, les marches forcées improvisées avec 10kg de matériel, les heures de course en portant de lourdes plaques de métal censées symboliser leur future armure, les cavalcades effrénées, à monter à cru sur des chevaux qui se rebiffent…
Runner en était déjà à sa 5eme année de formation depuis le jour où son père l’avait laissé aux "bons soins" de l'ordre. 5 longues années sans avoir revu son douillet château, ni pu de nouveau se replonger dans le moindre grimoire. Il avait bien emporté dans son sac un petit livre, un de ses préférés, mais celui-ci avait aussitôt été confisqué, et le père chargé de son éducation religieuse avait manqué de faire une attaque quand il avait découvert les runes qui courraient tout au long de l’ouvrage. Au moins il avait eu le temps d'arracher et de cacher une de ses pages préférées, sur laquelle était gravé le portrait d'une magicienne si belle, une certaine Alisse.
C’est ainsi qu’il avait débuté son éducation religieuse et appris les préceptes Apolloniens à la dure, pour lui inculquer les « vraies vérités ».
Après tout ce temps, il n’avait découvert qu’intolérance, intransigeance et répétitions de postulats sans la moindre preuve scientifique. Cela semblait pourtant convenir à nombre de ses camarades, endoctrinés sans doute depuis leur plus jeune âge, mais cela ne pouvait pas satisfaire Runner qui avait toujours été éduqué pour devenir un « homme libre et instruit » comme aimait à le dire sa mère.
Par contre, dans l’enseignement militaire, il retrouvait bien les «valeurs » de son père, il s’était même amusé, du moins au début, à repérer quelques expressions choisies de son instructeur, qu’il avait souvent entendu de la bouche de son père. Il avait apprit à maîtriser les rudiments linguistiques du militaire. Il savait désormais grailler en toute discrétion, puis se poster au bon endroit pour chouffer l’ennemi, et sans psychoter suivre les ordres et attaquer sans broncher, la lance en avant.
Mais maintenant, il avait hâte d’être libéré de cette charge de templier avant même que son instruction se termine.
Cela ne semblait cependant pas si simple, il était hors de question de le faire de manière frontale, il serait « brisé » immédiatement… Mais il avait plus d’un tour dans son sac et murissait son plan chaque nuit… Un jour, il reviendrait chez lui…
_ OP’ DEUX ! Sortez-vous les doigts du surcôt ! Et museau !
Le braillard sorti le futur chevalier de sa torpeur, qui se concentra exclusivement sur l’effort pour ne pas se laisser distancer par la petite troupe au pas de course.
Sir Runner- Messages : 5
Date d'inscription : 29/01/2010
Localisation : Voyage voyage... mais principalement Paris
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